- 1 Qu’est-ce que la mobilité européenne en alternance ?
- 2 Les avantages de la mobilité européenne
- 3 La loi du 27 Décembre 2023 : Un cadre simplifié pour la mobilité internationale des alternants
- 4 Voici les règles pour profiter de cette mobilité :
- 5 Les démarches pour organiser une mobilité européenne
- 6 Conclusion
La mobilité européenne en alternance : un atout pour les apprentis et les entreprises
Vous vous demandez s’il est possible d’effectuer une partie de votre alternance à l’étranger ? La réponse est oui, mais sous certaines conditions. On vous explique tout !
La mobilité européenne en alternance est une opportunité précieuse pour les jeunes apprenants qui souhaitent enrichir leur expérience professionnelle tout en poursuivant leur formation. Cette mobilité permet à l’alternant, en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, d’effectuer une période de formation ou de travail dans un autre pays européen.
Qu’est-ce que la mobilité européenne en alternance ?
La mobilité européenne en alternance désigne une période durant laquelle un alternant, qu’il soit en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, effectue une partie de sa formation dans un autre pays. Cette période peut durer de quelques jours à un an, mais elle ne doit pas dépasser la moitié de la durée totale du contrat d’alternance. L’objectif de cette mobilité est d’améliorer les compétences professionnelles de l’alternant, tout en l’exposant à une autre culture et à des méthodes de travail diverses.
Les avantages de la mobilité européenne
Pour les alternants :
- Ouverture à une nouvelle culture : La mobilité permet aux alternants de découvrir d’autres modes de vie et de travail, augmentant ainsi leur adaptabilité et leur employabilité.
- Amélioration des compétences professionnelles : En travaillant à l’étranger, les alternants peuvent acquérir des compétences spécifiques et se distinguer sur le marché du travail international.
Pour les entreprises
- Visibilité internationale : Les entreprises qui accueillent des alternants étrangers bénéficient d’une meilleure reconnaissance sur la scène internationale.
- Partage de savoir-faire : L’expérience internationale de l’alternant peut être un atout majeur pour l’entreprise, qui pourra tirer parti des nouvelles méthodes de travail et de l’expertise acquise à l’étranger.
La loi du 27 Décembre 2023 : Un cadre simplifié pour la mobilité internationale des alternants
La loi du 27 décembre 2023 a pour objectif de simplifier et encourager la mobilité internationale des alternants. Elle lève certains freins administratifs et financiers en sécurisant les conditions de travail, de rémunération, et de protection sociale des alternants. Cette loi vise à promouvoir des opportunités pour les alternants, tout en rendant les démarches plus accessibles pour les entreprises et les organismes de formation.
Voici les règles pour profiter de cette mobilité :
- L’alternant doit rester dans le cadre de son contrat : Lorsqu’il part en mobilité à l’étranger, cela doit être en cohérence avec sa formation et validé par une convention de mobilité. Cette convention lie l’alternant, l’entreprise d’accueil en France, l’organisme de formation, et l’entreprise à l’étranger (si applicable). Cela garantit que la mobilité est bien planifiée et en adéquation avec son contrat d’alternance.
- L’alternant ne peut pas quitter l’entreprise sans accord : Si l’alternant veut partir à l’étranger, il faut que ce soit dans le cadre de son contrat et de son parcours de formation. Il ne peut pas partir comme il veut sans une coordination et une validation par son employeur français. C’est une mobilité encadrée, et non un simple départ de l’entreprise.
- Rôle de l’employeur : L’employeur joue un rôle essentiel dans ce processus. Si la mobilité proposée ne convient pas, il a la possibilité de refuser ou de discuter des modalités de celle-ci. L’alternant ne pourra pas effectuer son départ sans l’accord préalable de l’entreprise et sans respecter les démarches administratives nécessaires..
Les démarches pour organiser une mobilité européenne
Pour que la mobilité européenne se réalise, plusieurs démarches administratives sont nécessaires :
La convention de mobilité : Cette convention est essentielle pour encadrer le parcours de l’alternant à l’international. Elle doit être signée entre l’alternant, l’employeur en France, le centre de formation français, et l’employeur à l’étranger, le cas échéant.
Le rôle du référent mobilité : Un référent mobilité au sein du CFA ou de l’organisme de formation a pour mission de coordonner les aspects logistiques, administratifs, et pédagogiques liés à la mobilité des alternants. Il aide à la recherche de financements et de partenaires à l’étranger.
Conclusion
La mobilité européenne en alternance est une véritable opportunité pour les alternants. Elle permet de renforcer les compétences professionnelles, d’ouvrir de nouvelles perspectives de carrière, et de stimuler l’attractivité des formations. Grâce à des dispositifs de financement et des simplifications législatives, la mobilité internationale devient plus accessible et bénéfique pour tous les acteurs du marché de l’alternance.
Les entreprises et organismes de formation qui s’engagent dans cette voie contribuent non seulement à l’enrichissement des parcours professionnels de leurs alternants, mais participent également à un échange culturel et professionnel européen dynamique.