Dans un contexte où le taux de chômage des jeunes n’a cessé d’augmenter jusqu’à maintenant (26.5%), nombreux s’interrogent sur les raisons pour lesquelles les entreprises, plus particulièrement les PME, tergiversent à recruter de nouveaux collaborateurs par le biais de l’apprentissage.

Pourtant, une étude réalisée par l’Ifop, publiée en Juin 2013, montre que les dirigeants de PME ont une image positive de l’apprentissage. En effet, 71% des dirigeants d’entreprises estiment que l’apprentissage constitue une solution intéressante pour le développement de leur activité.

Toutefois, il semble qu’ils soient encore réticents à s’engager vers ce type de contrat puisque le nombre d’entrées en contrat d’apprentissage est en repli de 19.4% à fin Avril 2013 par rapport à l’an dernier.

Un constat qui s’explique d’une part, par le contexte économique ; et, d’autre part, par les lacunes professionnelles des jeunes. Pour 51% des dirigeants, l’enseignement professionnel des jeunes n’est pas assez adapté aux besoins des PME. Ainsi, elles seraient moins réticentes à recourir à l’apprentissage, dès lors qu’il existe une meilleure adaptation de la formation des apprentis aux besoins des entreprises.

Un travail commun entre les entreprises et l’école.

Les résultats de l’étude manifestent une réelle volonté des entreprises (92%) à s’investir dans la définition des programmes dans le but d’acquérir du jeune apprenti, les compétences souhaitées. Le sujet fait aujourd’hui consensus puisque plus de 90% des dirigeants et enseignants estiment que ça ne peut être qu’un plus pour l’avenir professionnel des jeunes.

L’idée d’un contrat d’apprentissage avec promesse d’embauche suggérée par François Hollande n’est pas le remède « miracle » pour inverser la courbe du chômage, c’est bel et bien la formation des jeunes qui doit être, en premier lieu, réformée.