Budget 2025 : Réduction et modulation des primes :
Pour le budget 2025, plusieurs pistes de réforme de la prime à l’embauche des apprentis sont à l’étude. L’une des principales options envisagées est de moduler le montant de la prime en fonction du niveau de diplôme des jeunes. Ainsi, l’aide serait de 6.000 euros pour un apprenti en CAP, 5.000 euros pour un bac professionnel, 4.000 euros pour un bac+2, et ainsi de suite, selon des informations de La Tribune.
Modulation de la prime à l’embauche, une solution équilibrée ?
Cette approche vise à encourager l’embauche des jeunes les moins qualifiés, souvent plus éloignés du marché de l’emploi. Le député Renaissance Marc Ferracci souligne que « les plus diplômés n’ont pas de difficultés particulières à s’insérer sur le marché du travail ». En réduisant la prime pour ces derniers, l’État espère concentrer ses efforts sur ceux qui en ont le plus besoin.
Une autre option sur la table est de différencier le montant de la prime selon la taille des entreprises. Les grands groupes comme Total, Stellantis ou Airbus, qui affichent de bons résultats financiers, pourraient se voir privés de cette aide. L’objectif serait de réserver cette prime aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI), jusqu’à 250 salariés. Cette mesure est motivée par l’idée que les grandes entreprises, malgré leurs moyens, n’ont pas nécessairement besoin du soutien de l’État pour embaucher.
Un demi-milliard d’économies pour les finances publiques.
Cette proposition suscite de vives réactions. La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) dénonce une telle approche, arguant que « s’en prendre à l’apprentissage n’est pas une bonne idée tant les formations en alternance sont plébiscitées par les jeunes comme par les entreprises ». La CPME reconnaît la nécessité de réduire les dépenses publiques mais appelle le gouvernement à cibler les dépenses dont l’utilité n’est pas prouvée.
Malgré les critiques, le gouvernement semble déterminé à trouver des économies. Début mai, un décret a déjà supprimé la prime pour les contrats de professionnalisation, instaurée de manière exceptionnelle pendant la crise du Covid-19. Cette suppression est perçue comme un premier pas vers une révision plus large des aides à l’embauche.
Selon le député Marc Ferracci, « l’enveloppe totale des aides à l’embauche via l’apprentissage s’élève à 4 milliards d’euros, il y a moyen de baisser intelligemment la facture ! ». Pour la loi de finances 2025, le gouvernement vise au moins 500 millions d’euros d’économies sur ce poste. Pourtant, la question reste ouverte : comment concilier la nécessité de maîtriser les dépenses publiques avec l’objectif ambitieux d’Emmanuel Macron d’atteindre un million d’apprentis par an d’ici 2027 ?
Cette réduction drastique de l’aide à l’apprentissage ne va-t-elle pas entrainer une diminution très forte du nombre d’alternants et ainsi grossir le rang des jeunes sortis du système scolaire sans ratification ?
Budget 2025 : Réduction et modulation des primes :
Pour le budget 2025, plusieurs pistes de réforme de la prime à l’embauche des apprentis sont à l’étude. L’une des principales options envisagées est de moduler le montant de la prime en fonction du niveau de diplôme des jeunes. Ainsi, l’aide serait de 6.000 euros pour un apprenti en CAP, 5.000 euros pour un bac professionnel, 4.000 euros pour un bac+2, et ainsi de suite, selon des informations de La Tribune.
Modulation de la prime à l’embauche, une solution équilibrée ?
Cette approche vise à encourager l’embauche des jeunes les moins qualifiés, souvent plus éloignés du marché de l’emploi. Le député Renaissance Marc Ferracci souligne que « les plus diplômés n’ont pas de difficultés particulières à s’insérer sur le marché du travail ». En réduisant la prime pour ces derniers, l’État espère concentrer ses efforts sur ceux qui en ont le plus besoin.
Une autre option sur la table est de différencier le montant de la prime selon la taille des entreprises. Les grands groupes comme Total, Stellantis ou Airbus, qui affichent de bons résultats financiers, pourraient se voir privés de cette aide. L’objectif serait de réserver cette prime aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI), jusqu’à 250 salariés. Cette mesure est motivée par l’idée que les grandes entreprises, malgré leurs moyens, n’ont pas nécessairement besoin du soutien de l’État pour embaucher.
Un demi-milliard d’économies pour les finances publiques.
Cette proposition suscite de vives réactions. La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) dénonce une telle approche, arguant que « s’en prendre à l’apprentissage n’est pas une bonne idée tant les formations en alternance sont plébiscitées par les jeunes comme par les entreprises ». La CPME reconnaît la nécessité de réduire les dépenses publiques mais appelle le gouvernement à cibler les dépenses dont l’utilité n’est pas prouvée.
Malgré les critiques, le gouvernement semble déterminé à trouver des économies. Début mai, un décret a déjà supprimé la prime pour les contrats de professionnalisation, instaurée de manière exceptionnelle pendant la crise du Covid-19. Cette suppression est perçue comme un premier pas vers une révision plus large des aides à l’embauche.
Selon le député Marc Ferracci, « l’enveloppe totale des aides à l’embauche via l’apprentissage s’élève à 4 milliards d’euros, il y a moyen de baisser intelligemment la facture ! ». Pour la loi de finances 2025, le gouvernement vise au moins 500 millions d’euros d’économies sur ce poste. Pourtant, la question reste ouverte : comment concilier la nécessité de maîtriser les dépenses publiques avec l’objectif ambitieux d’Emmanuel Macron d’atteindre un million d’apprentis par an d’ici 2027 ?
Cette réduction drastique de l’aide à l’apprentissage ne va-t-elle pas entrainer une diminution très forte du nombre d’alternants et ainsi grossir le rang des jeunes sortis du système scolaire sans ratification ?